Le 13 juin dernier, Anne Rolland-Boulestreau, Prof. des universités, UCO, était invitée à un colloque « Femmes et environnement, l’espace en Révolution ». A Grenoble.
Elle a donné une communication intitulée :
« Vendéennes et bocage dans l’Ouest de la France pendant la guerre civile (1793-1796)
Voici le résumé de la communication
Entre mars 1793 et mars 1796, patriotes républicains et contre-révolutionnaires vendéens s’affrontent dans l’Ouest de la France. Combattants et non combattants dont les femmes sont bien évidemment partie prenante de cette guerre civile. Actrices et/ou victimes de la guerre, cibles particulières de ce conflit meurtrier, les femmes ont su tirer parti du cadre paysager de la région insurgée constituée de forêts, de haies bocagères et de chemins creux, pour tenter de se soustraire aux violences.
Comment le bocage en guerre civile constituait le cadre de survie des Vendéennes et de leurs familles, leur offrant un asile où se cacher et se nourrir? Le bocage était un territoire dangereux où des femmes pouvaient être surprises dans leurs foyers ou leurs cachettes par la troupe républicaine en opération de conquête du pays insurgé. Leur sort était alors souvent tragique.
Ainsi, pour les femmes vendéennes, le bocage en guerre civile est un environnement à la fois existentiel et anxiogène.


