Pour dynamiser « l’aspect historique » de cette journée, quelques saynètes et des récits font revivre les habitants de la commune au cours de cette période mouvementée que fut la Révolution française.
Les dialogues sont inspirés de la pièce de théâtre « Le Chêne de Notre-Dame » écrite par l’Abbé TRICOIRE, jouée dès 1954 sur la scène tournante de Saint-Laurent.

Dans une première saynète située à l’été 1791, le vicaire de la paroisse, l’abbé MOREAU explique aux sœurs du Chirurgien Sébastien CADY le bouleversement déclenché par la révolution.
Les paroissiens, privés de culte, ont tourné leur dévotion vers la Sainte-Vierge, et se rendent nuitamment à la Chapelle de Notre Dame de Charité.
Des pèlerinages viennent de toute la région, en particulier des gens du PIN-EN-MAUGES, qui derrière Jacques CATHELINEAU, viennent prier la Madone.

Ces rassemblements irritent les républicains de CHALONNES qui écrivent à quatre reprises à l’Administration du Département, demandant de prendre des mesures pour faire cesser ce « fanatisme croissant ».

La démolition de la chapelle, a lieu le lundi 29 août 1791. Selon la tradition orale, c’est à partir de la mi-septembre 1791 que la Sainte-Vierge serait apparue, d’abord à 3 petites filles, puis ensuite à plusieurs reprises, à des milliers de pèlerins venus de l’Anjou, de Bretagne et du Poitou.

La partie « gourmande » de la journée se déroule au restaurant « LE LAURENTAIS » au bourg de Saint-Laurent.

La partie « balade« , en début d’après-midi, commence sur le placite de la chapelle et se poursuit dans le chemin en direction de Chalonnes, ancienne route Chalonnes-Beaupréau.

Dans une troisième saynète, Sébastien CADY, capitaine de paroisse de Saint-Laurent, explique à ses compagnons combattants, qu’avec BONCHAMPS, D’ELBEE, CATHELINEAU, STOFFLET qui ont fait leur jonction à Saint-Laurent le 19 mars 1793, il s’agit d’aller prendre Chalonnes, foyer républicain. Depuis les « hauts » de Chalonnes, on guette le retour du messager porteur d’un ultimatum à la municipalité…

Nous revenons au Musée des Métiers pour une dernière saynète qui raconte la fin de la guerre de Vendée, la persécution qui a suivi, les nombreuses victimes mises en prison et exécutées, le passage des “Colonnes Infernales” qui ont incendié le village, et la ténacité des habitants survivants qui, au début du 19e, ont refermé leurs blessures, et redonné vie au village.

Un verre de l’amitié clôture cette belle journée.

Pour les B H & G de Saint-Laurent, inscriptions au Musée des Métiers

contact@musee-metiers.fr  Tél  :  02 41 78 24 08

Sur réservation au tarif: 20 euros par personne.